• Helloooww ! =D

     

    Aujourd'hui, j'ai l'immense joie de vous présenter le premier chapitre de mon big projet appelé "Les Coeurs de l'Ombre" ! x3

     

    Il sera bientôt adapté en manga ! =D (oui, "bientôt"... hum, hum... quoi ? je l'ai barré ? non, non, je vous assure !)

     

    Bonne lecture ! =D

     

    Chapitre 1 : L'Assemblée

     

    11h30. Je n’ai plus qu’à résister et tenir pendant encore une demi-heure et ce sera fini…

    L’orage grondait, dehors. Les vêtements d’Alhassa, un sweat jaune et noir et un pantalon tout aussi foncé, étaient trempés de sueur, ainsi que ses cheveux blonds et hirsutes. Ses yeux sombres comme les nuages au dehors étaient cernés par la fatigue. Depuis déjà une heure au moins, il courait, se cachait et échappait à plusieurs personnes, dans ce bâtiment désaffecté que tous les lillois avaient abandonné et où plus personne ne venait, à part…

    Le jeune garçon perçut un glissement au sol. Il était caché dans un coin sombre et décida de ne pas bouger d’un millimètre. Sinon, ses adversaires le trouveront et ce sera la fin. Il retint sa respiration.

    D’un coup, une ombre surgit derrière lui. Surpris, il se retourna mais ne vit pas son attaquant car il s’évanouit aussitôt.

    Il se réveilla un peu plus tard, ligoté sur une chaise dans une grande pièce vide mais sale et en très mauvais état.

    Une punk qui devait avoir un peu plus d’une douzaine d’années était assise sur une table juste en face de lui, un grand serpent faisant bien 3m au moins enroulé autour d’elle. Ses cheveux rouges sombres étaient relevés en queue-de-cheval et retombaient en cascade jusqu’en bas de son dos. Une épaisse mèche cachait son œil droit. Celui visible était rose pâle tirant un peu sur le rouge. Seule son oreille gauche était décorée d’une boucle d’oreille en forme d’aile pendant à son lobe, une pointe située juste au-dessus et une boucle de manchette d’oreille, le tout assorti en noir et argenté. Elle portait une chemise blanche et noire sans manches, laissant découvrir ses épaules, ornée de chaines et de pointes argentées et un pantacourt de la même couleur à motifs de roses recouvrant ses genoux, agrémenté de poches en tous genres, de chaines et de pointes, et tenu par une grosse ceinture tout aussi sophistiquée que le reste. Ses chaussures, entièrement en cuir noir et à grosses semelles, avaient les mêmes décorations que ses vêtements et étaient couvertes de sangles enchevêtrées.

    - Où sont les autres ? lui demanda la jeune fille d’un regard menaçant.

    - Pourquoi me le demander, puisque tu sais que je ne te le dirai pas ? répliqua-t-il d’un ton exaspéré.

    Elle soupira.

    - Moi qui pensais que tu serais raisonnable, pour une fois.

    L’inconnue reprit en le fusillant du regard.

    - Mais ne t’avise pas de jouer à ça avec moi. Tu pourrais le regretter amèrement.

    Il lui jeta un regard noir.

    - Bon, puisque tu ne te décides pas… (elle descendit tranquillement de la table) Je vais devoir employer la manière forte…

    Elle reporta son regard sur son prisonnier mais il n’était plus là : ses liens étaient coupés. Soudain, l’adolescente tomba lourdement au sol. Elle regarda ses jambes, mais elles avaient disparues, coupées nettes au niveau des cuisses ! Son serpent était étendu à côté d’elle.

    Le garçon se tenait au-dessus de l’adolescente, tenant un long sabre tranchant et dégoulinant de sang.

    Impossible ! Il n’a pas pu se déplacer si vite sans que je m’en rende compte ! pensa-t-elle, terrifiée. Elle reporta son regard sur le reptile immobile.

    - Noctis !! hurla-t-elle.

    Elle se retourna vers son agresseur, les yeux emplis de larmes.

    - Petit s…

    - Allons, allons. Ne parle pas comme ça à un plus petit que toi, tu risques de lui donner de mauvaises habitudes, la coupa-t-il avec un regard malicieux et cruel.

    Elle ne répondit pas. Alors, ses yeux, habituellement roses pâles, devinrent écarlates et du sang coula de son bras : une veine s’était percée et le liquide rouge coulait à flot. Soudain, la substance vitale s’anima et se projeta vers le jeune garçon, désemparé. Il fut transpercé par le sang, qui avait pris la forme d’une lame, et éclata en mille morceaux comme on brise du verre.

    La jeune fille se retrouva debout, sur ses deux jambes. Ses yeux avaient retrouvé leur couleur rosée et le reptile était de nouveau enroulé autour d’elle. Alhassa était lui aussi, encore attaché sur sa chaise.

    - Imbécile. Encore une de tes pitoyables illusions ! dit-elle en léchant le sang coulant sur son bras avec un regard malicieux sur son prisonnier (sa veine s’est percée, même si elle l’a fait pendant une illusion). Sache que ça ne prend pas, avec moi.

    Alhassa ne savait plus quoi faire. Ses yeux étaient pleins de haine et de dépit. Sa ravisseuse reprit un air sévère.

    - Bon, on a assez joué, maintenant. Dis-moi où sont les autres.

    Le garçon ne répondit pas.

    - Tu persistes à me désobéir, hein ? dit-elle agacée.

    - Qui voudrait donner des infos aussi primordiales à une sale peste arrogante ? rétorqua-t-il aussitôt, ayant repris un peu d’assurance.

    L’adolescente perdit patience.

    - Ecoute-moi bien, sale petit morveux impertinent ! – elle abattit brutalement son pied sur le dossier de la chaise où Alhassa était toujours ligoté – Je vais t’apprendre les bonnes manières ! dit-elle, des éclairs dans les yeux, un brin d’arrogance et de malice et pas mal énervée. Primo, les petits morveux dans ton genre se doivent de respecter leurs aînés quel que soit leur camp ! Secundo, tu devrais te prosterner devant moi et implorer ma miséricorde en disant : « Ô grand maître, ayez pitié de ma misérable pers…

    Elle n’eut pas le temps de finir sa leçon de politesse que sa nuque et l’épaule de son ravisseur s’illuminèrent. La jeune fille souleva son épaisse queue-de-cheval pour découvrir un étrange symbole bien connu des deux enfants sur la gauche de sa nuque : une rose au centre d’un cœur d’épines. Le stigmate brillait d’une lueur rosée, comme celui du jeune garçon.

    - Rhaaa ! C’est bien le moment, tiens ! Je me faisais une joie de pouvoir t’écarteler jusqu’à ce que tu me dises ce que je veux savoir, déplora-t-elle malicieusement.

    Un sourire cruel se peignit sur son visage.

    - Dans tes rêves, vieille peau ! répondit Alhassa, impassiblement.

    - C’est qui la vieille peau ??! S’énerva l’adolescente en s’avançant, menaçante.

    Le jeune garçon ne broncha pas, tout sourire.

    - On ne devrait pas y aller ?

    - Tais-toi ! C’est moi qui suis en position de force, ici ! Toi, tu as le droit de la boucler ! MUAHAHAHAHAHA !!! s’écria-t-elle, toute contente de la situation.

    - Comme tu veux, mais tu vas te faire taper sur les doigts.

    Gros silence… Elle le regarda avec rage.

    - Rrraaaaah ! Pourquoi la chasse à l’homme finit maintenant ! Elle aurait pu attendre que j’aie fini de te cuisiner ! Finit-elle par dire en le trainant au sol par ses liens.

    Alhassa, tout souriant, se laissa faire, tout content de s’en tirer à si bon compte. Il connait bien cette fille et sait qu’elle aurait exécuté ces paroles, sans le signal. Même si ce n’est pas assez fort pour le blesser gravement, il aurait pu avoir de méchants bleus et coupures !

    Après un dédale de couloir et d’escaliers interminables qui composaient se bâtiment désaffecté que les deux enfants connaissaient par cœur, ils arrivèrent dans une grande salle où plusieurs personnes se tenaient déjà assises par terre, certains petits sur les genoux d’un plus grand, un ou deux petits groupes de trois personnes discutant à voix basse. Tous avaient la même marque qu’eux sur une partie de leur corps, qui brillait encore.

    Une jeune femme d’une vingtaine d’années était debout, devant la petite assemblée. Ses cheveux roux ébouriffés et ses yeux jaunes contrastaient avec sa longue cape et son pantalon noir. Son visage impassible ne montrait rien de sa personnalité, à part son sens du devoir et son sérieux. Sa joue était tatouée de l’inscription « D.06.RAW », ce qui laissait deviner une partie de son passé dans des laboratoires scientifiques où elle fut utilisée comme cobaye humain. Elle dit à voix haute, assez fort pour que tout le monde entende.

    - Chibi, libère Alhassa et asseyez-vous, tous les deux. L’Assemblée va commencer.

    La jeune fille au serpent regarda, une moue déçue sur le visage, son prisonnier qui lui sourit de toutes ses dents blanches. Prête à craquer, elle se contint de justesse et trancha les liens du petit garçon avec son sang. Celui-ci s’assit aussitôt, contrairement à elle qui rejoignit un jeune garçon âgé d’une quinzaine d’années, silencieux dans son coin. Tout habillé de noir, ses cheveux et ses yeux étaient tout aussi sombres. La jeune fille l’appela de loin avec un grand sourire ne présageant rien de bon.

    - Moook-Mooook !!

    Le jeune homme concerné ne broncha pas. Chibi arriva vers lui et lui fit une prise de karaté.

    - Non mais depuis quand tu as le droit de m’ignorer comme ça ?? N’oublie pas que tu dois encore me rendre mes livres sur le corps humain que je t’ai prêté dans mon immense bonté ! lui rappela-t-elle, ses yeux lançant des éclairs et un sourire sadique collé au visage.

    Il ne réagit toujours pas, mais elle n’eut pas le temps de continuer ses réprimandes que la porte vola en éclats derrière elle. Tout le monde sursauta alors qu’un lion au pelage fauve surgit dans la pièce, et commença une transformation très spéciale : le prédateur se décomposa, comme si son corps était fait de pixels et se reforma en un jeune garçon d’une douzaine d’années qui se jeta aussitôt au coup de la jeune fille à la chevelure écarlate.

    - Onee-chaaaaaaan !!! s’écria-t-il débordant de joie.

    La jeune fille ne répondit pas, écrasée à plat ventre sous le poids de son petit frère trônant, tout content, sur le dos de sa grande sœur qu’il aime tant. Il avait les cheveux orange, mi-longs, tirés en arrière en une queue de cheval épaisse. Quelques mèches rebelles persistaient quand même à se rabattre sur son front et ses yeux bruns. Il portait un t-shirt blanc et un jean (je vous mets au défi de faire plus simple que ça !). Avec sa silhouette frêle et sa petite carrure, personne n’aurait deviné qu’il était un lion quelques secondes plus tôt sans le voir.

    - Tu n’as pas encore réussi à m’attraper pendant la chasse à l’homme ! s’écria-t-il, tout content de lui.

    La jeune femme, toujours debout, regardait le cadran de la porte, impassible. Elle reporta son regard sur le jeune garçon, encore assis sur le dos de sa sœur.

    - Tu es en retard, Lua, le réprimanda-t-elle pas trop durement. Descend de ta sœur et assied-toi comme il faut.

    - Chef, oui, chef ! répliqua-t-il d’un air joyeux en s’asseyant convenablement.

    - Et tu as encore cassé la porte.

    Il regarda derrière lui et, voyant les dégâts, perdit son large sourire. Il se retourna vers la femme.

    - Ah, c’est vrai, zut ! dit-il d’un petit sourire embarrassé.

    - Tu la répareras demain, sans faute.

    - Oui, Elyon, répondit-il, blasé.

    - Bien ! Maintenant que tout est rentré dans l’ordre, nous allons pouvoir commencer la 3 667ème Assemblée Nocturne des Cœurs de l’Ombre !

    A suivre…

     

    Wouala ! ^^

    J'espère que ça vous a plu ! x3

    Je posterai la suite très bientôt ;)


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  • Helloooww à toouuus ! ^o^

    Maintenant, je vais vous présenter l'héroïne de mon projet Parjures (oui, je sais, ça en fait beaucoup, des projets...)

    Pour l'instant, elle n'en est qu'au crayon mais j'ai demandé à Twenty (du forum Draw) de me faire le line et la colo x)

    Je vous tiens au courant de l'avancement ! x3

     

    Scarlett

     

     

    Woili, woilou ! :3


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  • Salut à tous ! ^o^

     

    Aujourd'hui, je vous présente la 1ère partie du 1er chapitre de mon projet : Parjures ! =D

     

    J'espère qu'il vous plaira ! x)

     

    Première Exécution

     

    - Dobryy vecher, gospodin Ivanovitch.

    Le dos du milliardaire russe fut parcouru de frissons glacés. Il comptait ses billets dans son grand bureau du haut de sa tour à Moscou lorsqu'il entendit cette voix féminine et impassible, sans aucune émotion.

    Il se retourna vivement pour tomber nez à nez avec une jeune fille de 17 ans. Sa peau blanche contrastait avec ses cheveux longs, très longs, et noirs comme la nuit. Une mèche cachait son œil droit et une partie de son visage impassible et sérieux tandis que l'œil gauche était d'une couleur rouge sang. Elle était juste vêtue d'une robe légère dans les mêmes tons que son œil bordée de dentelle noire, malgré le froid de Russie. Un long manteau écarlate était juste posé sur ses épaules. Seul le col, le bord des manches et du manteau étaient en argent.

    Ivanovitch se demanda immédiatement comment cette fille menue qui avait l'air si fragile avait pu introduire son bureau aussi facilement. Où était passée la sécurité ?

    Il se reprit et se leva de son fauteuil.

    - Que fais-tu ici, fillette ? On ne t'a jamais dit qu'il ne faut pas entrer chez les gens sans leur permission ?

    - Vous allez mourir. Ici, et maintenant, répondit-elle, son visage n'ayant toujours pas changé d'expression.

    - Aha ! Et c'est toi qui me tueras, peut-être ? Tu sais, petite, il y a deux choses que je déteste, dans la vie : les pauvres, et les mauvaises blagues. Alors tu vas tout de suite sortir d'ici avant que je n'appelle mes gardes du corps !

    Sans répondre, la fille ferma les yeux. Un cercle naquit de la plante de ses pieds nus, s'élargit et se couvrit de signes qui s'illuminèrent de blanc cerclé de rouge. La lumière éclaircit un peu plus la peau de la jeune fille qui leva les bras. Du vent venu d’on ne sait où fit claquer sa robe et voler ses cheveux ainsi que la mèche cachant son visage. Son œil droit était barré d'une cicatrice verticale et, lorsqu'elle rouvrit les yeux brusquement, Ivanovitch découvrit avec stupéfaction que l'œil était complètement noir. Seul un signe blanc, au centre, irradiait de lumière. Ce regard si étrange et impassible le fixa. Sans comprendre pourquoi, le milliardaire fut empli d'une terreur incommensurable. Une longue chaîne argentée apparut entre les mains de la jeune fille.

    - Âme damnée, l'heure de ton châtiment a sonné. *

    Elle s'élance. Disparue. Inexplicable.

    - Subis les conséquences de tes actes. *

    Réapparue. Derrière moi ? La chaîne... autour de mon cou ?

    - Ressens la douleur que tu as infligée à tes victimes. *

    L'œil noir brille.

    - Paye pour tes crimes ! *

    Elle tire. Un coup sec. Je tombe. Non. Juste ma tête. Flot de sang. Noir...

    (* ces paroles seront en russe)

    Elle regarda la tête tomber au sol avec un regard insensible malgré ce qu'elle venait de faire.

    - Eh bien chef, c'est ce que j'appelle du travail expéditif et bien fait, dit une voix rieuse venant de l'ombre d'un recoin.

    Une jeune fille du même âge que son "chef" sortit de l'ombre. Des cheveux blonds, des yeux roses pâles, elle était habillée comme une poupée, en rose et blanc. Derrière elle, une autre demoiselle s'avança. Chacune était la copie de l'autre à la différence que la deuxième avait les cheveux noirs et les yeux violets ainsi que les mêmes vêtements que la première sauf qu'ils étaient dans les tons noirs et violets. Toutes deux avaient un manteau identique, rouge avec le col, le bord des manches et du manteau en noir, qu’elles laissaient ouvert.

    - C'est ce que l'on exige d'un Capitaine, Yoko, retentit une autre voix. Celle d'un homme, cette fois.

    - C'est vrai, on n’a même pas eu besoin d'intervenir, rit la jumelle de Yoko.

    - Sergei, récupère son âme. Yoko, Tsukiko, on a encore beaucoup d'exécution avant de rentrer ?

    Le jeune homme sortit de l'ombre. La vingtaine, grand, les cheveux noirs et ondulés arrivant aux épaules rassemblés en une courte queue de cheval, les yeux bleus clairs. Il portait le même manteau que les jumelles mais avec une capuche de fourrure noire et un pantalon de la même couleur. Un pendentif représentant une faux pendait à son cou. Il s'approcha du cadavre et une petite cage en fer noir apparut dans sa main droite. Des petites boules de lumière sombre ailées voletaient dedans. Il posa sa main gauche sur la poitrine du défunt et la releva. Une autre petite boule de ténèbres sortit du corps étendu et se nicha dans le creux de la main de l'homme qui ouvrit la cage et la poussa à l'intérieur.

    Tsukiko sortit un énorme agenda en cuir brun bourré à craquer de post-it, de feuillets, de cartes de visites, etc... Elle chercha pendant quelques secondes, puis s'arrêta sur une page couverte d'une écriture ronde mais un peu brouillon. Yoko annonça :

    - Non, c'était la dernière pour aujourd'hui, my lady.

    - Yoko, Tsukiko ?

    - Oui ? répondirent-elles à l'unisson.

    - Pouvez-vous me dire pourquoi vous vous évertuez à tenir cet agenda ?

    - Parce que c'est amusant, bien sûr ! S’exclamèrent-elles, tout sourire.

    Leur chef soupira.

    - Bon. Ecartez-vous, je vais ouvrir le portail.

    Alors qu'elle se concentrait et s'apprêtait à effectuer le rituel, une voix retentit.

    - On dirait qu'on s'est fait passer devant !

    Elle se retourna. Un jeune homme tenant un long sabre était aux prises avec Sergei qui, lui, résistait à main nu. Un filet de sang coula de son bras droit, celui avec lequel il bloquait l’arme. Pourtant, son visage n’exprimait rien. Aucune douleur, aucune peur, aucune colère.

    Son adversaire avait un sourire malicieux et espiègle sur le visage. Il avait des cheveux d’or et des yeux d’émeraude. Il était vêtu d’un simple pantalon blanc, bien repassé, et d’une veste chinoise traditionnelle de la même couleur et aussi bien entretenue.

    Derrière lui, un autre homme était apparu. Il était vêtu d’une longue cape noir qui descendait jusqu’au sol. Elle était retenue par une chaînette et les bords étaient brodés d’argent. Une capuche était rabattue sur sa tête, dissimulant ainsi son visage.

    - Tiens, tiens, tiens… Voilà nos amis les Anges ! dit Scar, narquoise.

    Le blond la regarda, surpris.

    - Oh ! Mais ne serait-ce pas le célèbre Capitaine des Traqueurs Parjures, Scarlett ?

    Profitant de son inattention, Sergei se dégagea du sabre d'un mouvement rapide pour sauter aux côtés de son chef. Les deux jumelles restées en arrière se tinrent sur leur garde.

    - On entend parler de vos exploits jusqu'à l'Eden, vous savez ?

    - Oh, je suis connue à ce point-là ?

    - Eh oui, c’en serait presque cruel, déplora-t-il.

    En un éclair, il se retrouva devant elle, malicieux, son visage à quelques centimètres du sien. Il lui releva le menton d'un doigt pour mieux la regarder.

    - Et en plus d’être puissante, célèbre et haut placée, elle est vachement mignonne ! Ce serait un bon parti, hein, Seth ? lança-t-il à son compagnon qui ne lui répondit pas.

    - C’est sûr que je ne pourrai pas en dire autant de vous, rétorqua-t-elle en souriant aimablement malgré la beauté évidente du jeune homme.

    - Et pleine d’humour, avec tout ça.

    - Que de compliments ! Malheureusement, je suis déjà promise, lui sourit-elle.

    Elle actionna son bras et sa chaîne décrivit une courbe entre elle et l’Ange. Cependant, elle ne parvint pas à le toucher. Il disparut et réapparut juste devant son équipier.

    - Déjà promise ? Je suis jaloux. En tous cas, comme on me l’avait déjà dit, votre puissance est impressionnante. Voulez-vous avoir un aperçu de la mienne ? lui demanda-t-il en écartant les bras.

    - Arrête de jouer, Hiro ! Qu'est-ce qu'on fait, pour l'Âme Damnée ?

    Il s’arrêta devant la question de son compagnon.

    - Eh bien, s’ils l'ont déjà récupérée, ce qui est le cas, on ne peut plus rien faire, je suppose. Donc allons informer l'Eternel de notre charmante rencontre, dit-il en souriant, l'air malin.

    Scar ne répondit pas. Son expression avait changé, elle était redevenue impassible.

    - A la prochaine, les Parjures ! Leur sourit-il encore une fois en agitant la main.

    Puis, ils disparurent dans un rayon de lumière. Elle se détourna, se concentra et une lumière blanche jaillit du sol, en même temps qu'un énorme portail noir finement sculpté et entouré de roses noires et rouges.

    - Venez, il faut prévenir le Rédempteur immédiatement.

    Sur ces mots, elle pénétra sans hésitation dans la lumière que le portail avait créée en s'ouvrant. Ses lieutenants la suivirent sans faire de commentaires.

     

     Woili, woilou ^^

    Je posterai la suite bientôt ! ;)


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  • Kon'nichiwa ! ^o^

    Excusez-moi pour l'absence prolongée de ce mois de juin mais j'avais mes examens et... ^^' (ok, je me tais )

    Bref, je vous présente donc le premier chapitre d'Arsenal ! =D

     

    Chapitre 1 : Piégée

    - Pardon, pardon, je ne t’avais pas vue. Ça ne se reproduira plus.

    Un adolescent de 13 ans se prosterne presque devant moi pour s’excuser de m’avoir à peine bousculée.

    - Pas grave, dis-je en me détournant et reprenant mon chemin.

    C’est tout le temps comme ça, tous les jours. On m’évite dans les couloirs de l’école, à chaque fois qu’on commet un impair à mon égard, on s’excuse platement comme devant un tyran ou alors, on fait tout pour me satisfaire.

    Bon, d’accord. C’est vrai. Depuis que, du haut de mes 1m35, en 6ème, j’ai cassé la gueule à quelques 4èmes qui m’emmerdaient sérieusement, tout le collège éprouve un certain respect, si ce n’est de la crainte, à mon égard. Et maintenant que je suis en 3ème, ça n’arrange pas les choses. Les lycéens commencent à avoir peur.

    J’arrive devant le portail de ma maison. Je l’ouvre et le referme soigneusement pour ensuite monter les 2, 3 marches du perron et ouvrir la porte d’entrée.

    - Je suis rentrée ! Dis-je en posant mon sac sur le canapé du salon décoré par ma mère.

    - Ah ! Minuit ! Tu tombes bien !

    Je traverse la petite pièce chaleureuse pour arriver dans une cuisine moderne, elle aussi conçue par ma mère.

    Celle-ci est penchée sur le plan de travail. Je m’approche, elle lève la tête et dépose 2 bises sur mes joues blanches. Ses boucles brunes caressent mon visage fatigué. Ses yeux bleus plus bleus que bleus et pleins de douceur se plongent dans les miens, de la même couleur. Gentiment, elle me demande :

    - Tu veux bien aller plier les draps sur la table à repasser avec ton frère ?

    - Bien sûr, M’man.

    Je sors de la cuisine en laissant ma mère à son boulot et passe la tête dans la cage d’escalier menant aux chambres.

    - Crys’ ! Viens m’aider à plier les draps !

    - Ouais, j’arrive !

    Quelques secondes plus tard, Crystal, mon frère de 16 ans, descends les escaliers pour me rejoindre au salon. Avant de prendre 2 coins de draps, il me fait la bise. Puis, il me dit :

    - Alors, prête pour la soirée ?

    - Pas qu’un peu, oui ! Je lui réponds en souriant.

    Ce soir, avec mon frère, on va à une espèce de bal du lycée. C’est une fête pour les lycéens qui a lieu à chaque fin d’année et où les 3ème sont aussi invités.

    - Surtout que c’est à toi que Haikel a demandé pour être sa cavalière, cette année. Me dit-il, narquois, avec un clin d’œil.

    - Bof, de toute façon, si ça n’avait pas été lui, c’est toi qui m’aurais demandé. Personne d’autre n’aurait voulu.

    - Bah ! Dis pas ça !

    C’est la règle. Soit tu viens avec ton cavalier ou ta cavalière, soit tu viens pas. En gros, c’est ça. Haikel est mon seul ami et aussi le meilleur pote de mon frère. Ils sont dans la même classe.

    - Et toi, alors ? Tu passes chercher Lawschildes à quelle heure ?

    - C’est pas moi qui y vais, c’est son frère qui la dépose ici.

    - Quoi ? Et ça se prétend bon cavalier, après. J’vous jure !

    - J’y peux rien ! C’est lui qui a insisté !

    - Mouais, j’te crois, dis-je en souriant.

    Lawschildes a 14 ans, comme moi. Je ne la connais pas, on est pas dans la même classe. Enfin, même les gens de ma classe, je les connais pas, mais bon. Je crois que son frère est en terminal, d’après ce que m’a dit Crys’.
    Après avoir plié les draps, on monte dans nos chambres pour se préparer.

    J’entre dans la mienne que j’avoue pas banale pour une fille de mon âge. Les murs gris constellés de posters et les meubles noirs donnent un aspect sombre à la pièce. Seul le velux l’éclaire et la rend un peu plus sinistre. Je mets du temps à choisir ce que j’allais mettre. J’ai beau être un peu garçon manqué et avoir un style bizarre et sombre, je n’en ai pas moins beaucoup de vêtements.

    Je suis donc en train d’hésiter devant mon dressing plein à craquer lorsque mon portable se met à vibrer. Je le chope sur la table de nuit pour regarder le SMS qui venait d’arriver :

    Expéditeur inconnu.

    Pas bon, signe, ça, déjà…

    De l’Aurore,
    Jusqu’à l’Ombre,
    Dans la mort,
    Des frissons…

    Les jeux ont commencé.
    La Prison vous attend.
    Vous combattrez jusqu’à ce qu’il n’y ait qu’un seul survivant.


    Qu’est-ce que c’est que ce délire ? Encore un illuminé qui avait tapé un ou plusieurs numéros au hasard. Je l’efface, me retourne vers ma garde-robe et prends quelques robes pas mal pour les essayer.

    - Minuit ! Tu fais quoi ? On va être en retard !

    Quoi ? Déjà ? Pas possible que j’ai mis autant de temps ! Bon, tant pis.

    - J’arrive !

    J’hésite encore devant la noire et bleue et la noire et blanche à carreau. Finalement, j’enfile rapidement la deuxième, celle qui me va le mieux. En cuir noir avec quelques morceaux de tissus à carreaux blancs et noirs semblant être cousus à l’arrache. Je me sens bien avec les bretelles épaisses et confortables. Deux chaînes cliquettent, une petite sur ma poitrine et l’autre plus grande sur ma hanche. Par-dessus, je mets ma veste à capuche « oreilles de chats ». Je laisse mes cheveux, noirs striés de mèches blanches, tomber dans mon dos, jusqu’aux fesses et maquille mes yeux avec beaucoup de noir. Ça, c’est de la tenue ! Look punk comme j’aime.

    Je dévale les marches jusqu’au rez-de-chaussée où Crys’, Haikel et la ravissante cavalière de mon cher frère se tiennent déjà, prêts à partir.

    - Salut ! me fit-elle timidement.

    Je lui souris et viens lui faire la bise après l’avoir complimentée sur sa tenue qui n’était pas mal. Dans un style plus féminin, mais qui lui allait très bien : une robe bleue évasée, agrémentée d’une rose plus claire, en haut à gauche de la poitrine. Un petit gilet et des bottes à talons noirs venaient compléter le tout. Elle était aussi maquillée dans les mêmes tons, faisant ressortir ses yeux noisette ainsi que sa chevelure blonde parsemée de minuscules perles. Elle me sourit. Un sourire chaleureux, amical. Jamais aucune autre fille ne m’avait souri comme ça. Pour elles, j’étais une sorte de monstre ou de seigneur qu’il fallait respecter.

    - Moi aussi je peux avoir un bisou ? Me demande Haïk’ en me tendant ses lèvres. Mais je fais le tour pour lui effleurer les joues, rien que pour l’embêter.

    Lui et mon frère ont le même look que moi, Crys’ en un peu plus léger pour ne pas faire d’ombre à Lawschildes. Mon cavalier fait mine de ronchonner tandis que je vais chercher mes bottes à talons compensés. Avec elles, je fais presque sa taille.

    - Bon, ça y est, tu es prête ?

    Crys’ me presse en rigolant. En retour, je lui botte les fesses en sortant.

    Tout le long du chemin, on plaisante. Law’ et moi défendant la cause des femmes et les garçons celle des hommes. Bientôt, on arrive devant le gymnase d’où s’élèvent déjà les clameurs de la fête. On entre mais se perd bientôt de vue. Avec Haïk’, on rencontre des amis, discute, rigole, danse.

    La soirée est à son summum lorsqu’un drôle de sentiment s’empare de moi. J’ai une curieuse impression d’être épiée, suivie. Je jette quelques coups d’œil autour de moi. Mon regard est toujours attiré par 11 personnes. Je décide de ne plus y faire attention et de profiter de la fête mais, bientôt, Lawschildes arrive vers moi en courant difficilement à travers la foule, la mine inquiète.

    - Minuit ! Tu n’as pas vu Crystal ? Me cria-t-elle à cause de la musique trop forte.

    - Non, pourquoi ? Qu’est-ce qu’il se passe ?

    - Je ne le retrouve plus !

    - Attends ! Je demande à Haïk’ !

    Je me retourne là où il devait être mais il n’est plus là, lui non plus.

    - Zut ! Où est-il passé ?

    Je regarde autour de moi sans le voir.

    - Viens dehors ! On ne s’entend pas, ici !

    Et je l’entraîne à l’extérieur. Quelques lycéens fument mais ils ne sont pas parmi eux et heureusement ! Sinon, je me serais fait un plaisir de leur botter le cul. Quelle idée de fumer !

    - Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Je demande à Law’, de plus en plus inquiète.

    - Je ne sais pas. Je discutais avec une amie. Je pensais qu’il était juste derrière moi, mais quand je me suis retournée pour voir, il n’était plus là. Alors j’ai supposé qu’on s’était fait séparé par la foule. Je cherchais depuis un bon quart d’heure quand je t’ai vue.

    - Tu as essayé son portable ?

    - Je… je n’ai pas son numéro, m’avoue-t-elle en rougissant.

    - C’est pas grave, je te le donne. Comme ça, tu appelleras Crys’ pendant que j’essayerai avec Haïk’.

    Après quelques tentatives, on abandonne. Apparemment, « nos correspondants ont éteint leurs téléphones ou sont hors du réseau téléphonique. » Je soupire, exaspérée.

    - Viens, on retourne les chercher.

    On entre à nouveau dans la grande salle et se sépare pour être plus efficaces. Je demande aux amis de Haïk’ et Crys’ mais c’est toujours la même réponse. Après avoir joué des coudes pendant une bonne demi-heure, je décide de rejoindre Lawschildes à l’extérieur, comme convenu. J’attends encore un quart d’heure. Elle n’est toujours pas là. J’essaie son numéro mais c’est la même chose que les deux garçons. Je décide de faire le tour du bâtiment. Peut-être qu’ils sont dehors en train de discuter sans s’être aperçus du temps qui passe ? Ou qu’ils s’inquiètent à mon sujet car ils ne me retrouvent pas ? Merde ! Où sont-ils passés ? De plus en plus inquiète, je cours, maintenant.

    Je m’arrête à un arbre pour reprendre mon souffle. Je n’y arrive pas. Mes bras me brûlent. Je retire mes manches pour les voir. Mes tatouages, habituellement noirs, ressemblent à de la lave en fusion, coulant dans les courbes et pointes abstraites.

    Ces dessins sur mes bras, je les ai depuis toujours, d’après mon plus lointain souvenir. On en a jamais parlé, dans ma famille. Comme s’ils n’existaient pas. Mais je me doute que mes parents ont dû en parler longuement, à ma naissance.

    La douleur se fit plus intense. Le souffle coupé, je tombe à genou, mes bras repliés sur mon ventre. Je veux crier mais je ne peux pas, juste gémir. Bientôt, je suis par terre, étalée de tout mon long. Un vertige me prend, le sol tangue. Des points noirs dansent devant mes yeux, puis je m’évanouis.

     

    Woili, woilou ^o^

     


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  • Hello tout le monde ! ^o^

    Je vous présente maintenant un premier dessin de quelques uns (ils n'y sont pas tous) des membres des Coeurs de l'Ombre en chibis ! =D

    Ne vous préoccupez pas de la pirogue au milieu, c'est un élan d'imagination de la part de mon professeur d'arts plastiques alors qu'il cherchait un nouveau sujet pour notre prochaine séance ^^ 

    Un gros... Fouillis ? O.o"

    Il en manque 9, y en a certains que vous connaissez déjà et d'autres non ^^ (je tiens à préciser que certains des personnages présentés n'ont pas encore leur apparence définitive ^^)

    Bon, le fond n'a pas été travaillé, j'ai dépassé, le coloriage est tout moche (la faute aux feutres de grande surface) et y a des fautes de proportion mais j'espère que vous l'apprécierez quand même ^^

     


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