• Salut à tous ! ^o^

    Aujourd'hui, je vous présente l'héroïne d'un projet que je laisse de côté pour l'instant et qui n'a pas vraiment de nom mais que j'appelle Music Heart pour l'instant ^^ (d'où le nom de la rubrique)

     

    La voici donc en trois étapes :

    _ crayonné (à la main)

    Explications...

    _ encrage (à la main) au feutre fin 1.0

    Explications...

    _ colo à l'ordi sur GIMP 2.8

    Explications...

    Et woulààààà !! ^o^

    //SBLAF// 

    Bon, ok, les oreilles sont trop petites, et alors ? è_é

    //RESBLAF// 

    Ok, ok, vous énervez pas ^^'


    5 commentaires
  • Bonjour, bonjour ! ^o^

     

    Aujourd'hui, je vais vous présenter Kin, qui a 10 ans, un personnage principal de mon projet Sang-Mêlé ^^

    En même temps, je vous donnerai quelques astuces pour dessiner un enfant de 10 ans ;)

     

    Alors :

    Voici la première version que j'ai rejetée :

    Dessiner un enfant de 10 ans

    Au début, c'est comme ça que je le voyais mais il faisait trop jeune et trop... banale x)

    Il y a aussi beaucoup de défaut dans le dessin, la tête trop grosse, le coup trop fin, les oreilles trop petites, etc... (les cheveux sont mal faits, aussi x)

    Là, il semble trop jeune car la forme de son visage est trop ronde ainsi que ses yeux sont trop enfantins ^^

    Du coup, on dirait qu'il a entre 6 et 8 ans x)

     

    Et voici la deuxième version que je garde (je n'ai pas pu le scanner donc désolée pour la qualité des photos ^^') :

    _ Crayonné (HB, je crois)

    Dessiner un enfant de 10 ans

     

    _ Encré au feutre fin (je ne sais plus avec lequel >.<)

    Dessiner un enfant de 10 ans

    (désolée pour la photo vraiment moche >.<)

    _ Et colo aux crayons de couleurs ^^ (avec les cheveux au feutre fin)

    Dessiner un enfant de 10 ans

     

    Voualààà ! ^^

    Dans la deuxième version, je lui est fait son visage plus fin, ce qui le vieilli un peu plus. J'ai aussi fait ses yeux moins ronds, plus fins (en même temps, il a l'air plus intelligent x)

    Il est aussi un peu plus costaud x)

     

    Woili, woilou ^^


    4 commentaires
  • Helloooww ! =D

     

    Aujourd'hui, j'ai l'immense joie de vous présenter le premier chapitre de mon big projet appelé "Les Coeurs de l'Ombre" ! x3

     

    Il sera bientôt adapté en manga ! =D (oui, "bientôt"... hum, hum... quoi ? je l'ai barré ? non, non, je vous assure !)

     

    Bonne lecture ! =D

     

    Chapitre 1 : L'Assemblée

     

    11h30. Je n’ai plus qu’à résister et tenir pendant encore une demi-heure et ce sera fini…

    L’orage grondait, dehors. Les vêtements d’Alhassa, un sweat jaune et noir et un pantalon tout aussi foncé, étaient trempés de sueur, ainsi que ses cheveux blonds et hirsutes. Ses yeux sombres comme les nuages au dehors étaient cernés par la fatigue. Depuis déjà une heure au moins, il courait, se cachait et échappait à plusieurs personnes, dans ce bâtiment désaffecté que tous les lillois avaient abandonné et où plus personne ne venait, à part…

    Le jeune garçon perçut un glissement au sol. Il était caché dans un coin sombre et décida de ne pas bouger d’un millimètre. Sinon, ses adversaires le trouveront et ce sera la fin. Il retint sa respiration.

    D’un coup, une ombre surgit derrière lui. Surpris, il se retourna mais ne vit pas son attaquant car il s’évanouit aussitôt.

    Il se réveilla un peu plus tard, ligoté sur une chaise dans une grande pièce vide mais sale et en très mauvais état.

    Une punk qui devait avoir un peu plus d’une douzaine d’années était assise sur une table juste en face de lui, un grand serpent faisant bien 3m au moins enroulé autour d’elle. Ses cheveux rouges sombres étaient relevés en queue-de-cheval et retombaient en cascade jusqu’en bas de son dos. Une épaisse mèche cachait son œil droit. Celui visible était rose pâle tirant un peu sur le rouge. Seule son oreille gauche était décorée d’une boucle d’oreille en forme d’aile pendant à son lobe, une pointe située juste au-dessus et une boucle de manchette d’oreille, le tout assorti en noir et argenté. Elle portait une chemise blanche et noire sans manches, laissant découvrir ses épaules, ornée de chaines et de pointes argentées et un pantacourt de la même couleur à motifs de roses recouvrant ses genoux, agrémenté de poches en tous genres, de chaines et de pointes, et tenu par une grosse ceinture tout aussi sophistiquée que le reste. Ses chaussures, entièrement en cuir noir et à grosses semelles, avaient les mêmes décorations que ses vêtements et étaient couvertes de sangles enchevêtrées.

    - Où sont les autres ? lui demanda la jeune fille d’un regard menaçant.

    - Pourquoi me le demander, puisque tu sais que je ne te le dirai pas ? répliqua-t-il d’un ton exaspéré.

    Elle soupira.

    - Moi qui pensais que tu serais raisonnable, pour une fois.

    L’inconnue reprit en le fusillant du regard.

    - Mais ne t’avise pas de jouer à ça avec moi. Tu pourrais le regretter amèrement.

    Il lui jeta un regard noir.

    - Bon, puisque tu ne te décides pas… (elle descendit tranquillement de la table) Je vais devoir employer la manière forte…

    Elle reporta son regard sur son prisonnier mais il n’était plus là : ses liens étaient coupés. Soudain, l’adolescente tomba lourdement au sol. Elle regarda ses jambes, mais elles avaient disparues, coupées nettes au niveau des cuisses ! Son serpent était étendu à côté d’elle.

    Le garçon se tenait au-dessus de l’adolescente, tenant un long sabre tranchant et dégoulinant de sang.

    Impossible ! Il n’a pas pu se déplacer si vite sans que je m’en rende compte ! pensa-t-elle, terrifiée. Elle reporta son regard sur le reptile immobile.

    - Noctis !! hurla-t-elle.

    Elle se retourna vers son agresseur, les yeux emplis de larmes.

    - Petit s…

    - Allons, allons. Ne parle pas comme ça à un plus petit que toi, tu risques de lui donner de mauvaises habitudes, la coupa-t-il avec un regard malicieux et cruel.

    Elle ne répondit pas. Alors, ses yeux, habituellement roses pâles, devinrent écarlates et du sang coula de son bras : une veine s’était percée et le liquide rouge coulait à flot. Soudain, la substance vitale s’anima et se projeta vers le jeune garçon, désemparé. Il fut transpercé par le sang, qui avait pris la forme d’une lame, et éclata en mille morceaux comme on brise du verre.

    La jeune fille se retrouva debout, sur ses deux jambes. Ses yeux avaient retrouvé leur couleur rosée et le reptile était de nouveau enroulé autour d’elle. Alhassa était lui aussi, encore attaché sur sa chaise.

    - Imbécile. Encore une de tes pitoyables illusions ! dit-elle en léchant le sang coulant sur son bras avec un regard malicieux sur son prisonnier (sa veine s’est percée, même si elle l’a fait pendant une illusion). Sache que ça ne prend pas, avec moi.

    Alhassa ne savait plus quoi faire. Ses yeux étaient pleins de haine et de dépit. Sa ravisseuse reprit un air sévère.

    - Bon, on a assez joué, maintenant. Dis-moi où sont les autres.

    Le garçon ne répondit pas.

    - Tu persistes à me désobéir, hein ? dit-elle agacée.

    - Qui voudrait donner des infos aussi primordiales à une sale peste arrogante ? rétorqua-t-il aussitôt, ayant repris un peu d’assurance.

    L’adolescente perdit patience.

    - Ecoute-moi bien, sale petit morveux impertinent ! – elle abattit brutalement son pied sur le dossier de la chaise où Alhassa était toujours ligoté – Je vais t’apprendre les bonnes manières ! dit-elle, des éclairs dans les yeux, un brin d’arrogance et de malice et pas mal énervée. Primo, les petits morveux dans ton genre se doivent de respecter leurs aînés quel que soit leur camp ! Secundo, tu devrais te prosterner devant moi et implorer ma miséricorde en disant : « Ô grand maître, ayez pitié de ma misérable pers…

    Elle n’eut pas le temps de finir sa leçon de politesse que sa nuque et l’épaule de son ravisseur s’illuminèrent. La jeune fille souleva son épaisse queue-de-cheval pour découvrir un étrange symbole bien connu des deux enfants sur la gauche de sa nuque : une rose au centre d’un cœur d’épines. Le stigmate brillait d’une lueur rosée, comme celui du jeune garçon.

    - Rhaaa ! C’est bien le moment, tiens ! Je me faisais une joie de pouvoir t’écarteler jusqu’à ce que tu me dises ce que je veux savoir, déplora-t-elle malicieusement.

    Un sourire cruel se peignit sur son visage.

    - Dans tes rêves, vieille peau ! répondit Alhassa, impassiblement.

    - C’est qui la vieille peau ??! S’énerva l’adolescente en s’avançant, menaçante.

    Le jeune garçon ne broncha pas, tout sourire.

    - On ne devrait pas y aller ?

    - Tais-toi ! C’est moi qui suis en position de force, ici ! Toi, tu as le droit de la boucler ! MUAHAHAHAHAHA !!! s’écria-t-elle, toute contente de la situation.

    - Comme tu veux, mais tu vas te faire taper sur les doigts.

    Gros silence… Elle le regarda avec rage.

    - Rrraaaaah ! Pourquoi la chasse à l’homme finit maintenant ! Elle aurait pu attendre que j’aie fini de te cuisiner ! Finit-elle par dire en le trainant au sol par ses liens.

    Alhassa, tout souriant, se laissa faire, tout content de s’en tirer à si bon compte. Il connait bien cette fille et sait qu’elle aurait exécuté ces paroles, sans le signal. Même si ce n’est pas assez fort pour le blesser gravement, il aurait pu avoir de méchants bleus et coupures !

    Après un dédale de couloir et d’escaliers interminables qui composaient se bâtiment désaffecté que les deux enfants connaissaient par cœur, ils arrivèrent dans une grande salle où plusieurs personnes se tenaient déjà assises par terre, certains petits sur les genoux d’un plus grand, un ou deux petits groupes de trois personnes discutant à voix basse. Tous avaient la même marque qu’eux sur une partie de leur corps, qui brillait encore.

    Une jeune femme d’une vingtaine d’années était debout, devant la petite assemblée. Ses cheveux roux ébouriffés et ses yeux jaunes contrastaient avec sa longue cape et son pantalon noir. Son visage impassible ne montrait rien de sa personnalité, à part son sens du devoir et son sérieux. Sa joue était tatouée de l’inscription « D.06.RAW », ce qui laissait deviner une partie de son passé dans des laboratoires scientifiques où elle fut utilisée comme cobaye humain. Elle dit à voix haute, assez fort pour que tout le monde entende.

    - Chibi, libère Alhassa et asseyez-vous, tous les deux. L’Assemblée va commencer.

    La jeune fille au serpent regarda, une moue déçue sur le visage, son prisonnier qui lui sourit de toutes ses dents blanches. Prête à craquer, elle se contint de justesse et trancha les liens du petit garçon avec son sang. Celui-ci s’assit aussitôt, contrairement à elle qui rejoignit un jeune garçon âgé d’une quinzaine d’années, silencieux dans son coin. Tout habillé de noir, ses cheveux et ses yeux étaient tout aussi sombres. La jeune fille l’appela de loin avec un grand sourire ne présageant rien de bon.

    - Moook-Mooook !!

    Le jeune homme concerné ne broncha pas. Chibi arriva vers lui et lui fit une prise de karaté.

    - Non mais depuis quand tu as le droit de m’ignorer comme ça ?? N’oublie pas que tu dois encore me rendre mes livres sur le corps humain que je t’ai prêté dans mon immense bonté ! lui rappela-t-elle, ses yeux lançant des éclairs et un sourire sadique collé au visage.

    Il ne réagit toujours pas, mais elle n’eut pas le temps de continuer ses réprimandes que la porte vola en éclats derrière elle. Tout le monde sursauta alors qu’un lion au pelage fauve surgit dans la pièce, et commença une transformation très spéciale : le prédateur se décomposa, comme si son corps était fait de pixels et se reforma en un jeune garçon d’une douzaine d’années qui se jeta aussitôt au coup de la jeune fille à la chevelure écarlate.

    - Onee-chaaaaaaan !!! s’écria-t-il débordant de joie.

    La jeune fille ne répondit pas, écrasée à plat ventre sous le poids de son petit frère trônant, tout content, sur le dos de sa grande sœur qu’il aime tant. Il avait les cheveux orange, mi-longs, tirés en arrière en une queue de cheval épaisse. Quelques mèches rebelles persistaient quand même à se rabattre sur son front et ses yeux bruns. Il portait un t-shirt blanc et un jean (je vous mets au défi de faire plus simple que ça !). Avec sa silhouette frêle et sa petite carrure, personne n’aurait deviné qu’il était un lion quelques secondes plus tôt sans le voir.

    - Tu n’as pas encore réussi à m’attraper pendant la chasse à l’homme ! s’écria-t-il, tout content de lui.

    La jeune femme, toujours debout, regardait le cadran de la porte, impassible. Elle reporta son regard sur le jeune garçon, encore assis sur le dos de sa sœur.

    - Tu es en retard, Lua, le réprimanda-t-elle pas trop durement. Descend de ta sœur et assied-toi comme il faut.

    - Chef, oui, chef ! répliqua-t-il d’un air joyeux en s’asseyant convenablement.

    - Et tu as encore cassé la porte.

    Il regarda derrière lui et, voyant les dégâts, perdit son large sourire. Il se retourna vers la femme.

    - Ah, c’est vrai, zut ! dit-il d’un petit sourire embarrassé.

    - Tu la répareras demain, sans faute.

    - Oui, Elyon, répondit-il, blasé.

    - Bien ! Maintenant que tout est rentré dans l’ordre, nous allons pouvoir commencer la 3 667ème Assemblée Nocturne des Cœurs de l’Ombre !

    A suivre…

     

    Wouala ! ^^

    J'espère que ça vous a plu ! x3

    Je posterai la suite très bientôt ;)


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  • Helloooww à toouuus ! ^o^

    Maintenant, je vais vous présenter l'héroïne de mon projet Parjures (oui, je sais, ça en fait beaucoup, des projets...)

    Pour l'instant, elle n'en est qu'au crayon mais j'ai demandé à Twenty (du forum Draw) de me faire le line et la colo x)

    Je vous tiens au courant de l'avancement ! x3

     

    Scarlett

     

     

    Woili, woilou ! :3


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  • Salut à tous ! ^o^

     

    Aujourd'hui, je vous présente la 1ère partie du 1er chapitre de mon projet : Parjures ! =D

     

    J'espère qu'il vous plaira ! x)

     

    Première Exécution

     

    - Dobryy vecher, gospodin Ivanovitch.

    Le dos du milliardaire russe fut parcouru de frissons glacés. Il comptait ses billets dans son grand bureau du haut de sa tour à Moscou lorsqu'il entendit cette voix féminine et impassible, sans aucune émotion.

    Il se retourna vivement pour tomber nez à nez avec une jeune fille de 17 ans. Sa peau blanche contrastait avec ses cheveux longs, très longs, et noirs comme la nuit. Une mèche cachait son œil droit et une partie de son visage impassible et sérieux tandis que l'œil gauche était d'une couleur rouge sang. Elle était juste vêtue d'une robe légère dans les mêmes tons que son œil bordée de dentelle noire, malgré le froid de Russie. Un long manteau écarlate était juste posé sur ses épaules. Seul le col, le bord des manches et du manteau étaient en argent.

    Ivanovitch se demanda immédiatement comment cette fille menue qui avait l'air si fragile avait pu introduire son bureau aussi facilement. Où était passée la sécurité ?

    Il se reprit et se leva de son fauteuil.

    - Que fais-tu ici, fillette ? On ne t'a jamais dit qu'il ne faut pas entrer chez les gens sans leur permission ?

    - Vous allez mourir. Ici, et maintenant, répondit-elle, son visage n'ayant toujours pas changé d'expression.

    - Aha ! Et c'est toi qui me tueras, peut-être ? Tu sais, petite, il y a deux choses que je déteste, dans la vie : les pauvres, et les mauvaises blagues. Alors tu vas tout de suite sortir d'ici avant que je n'appelle mes gardes du corps !

    Sans répondre, la fille ferma les yeux. Un cercle naquit de la plante de ses pieds nus, s'élargit et se couvrit de signes qui s'illuminèrent de blanc cerclé de rouge. La lumière éclaircit un peu plus la peau de la jeune fille qui leva les bras. Du vent venu d’on ne sait où fit claquer sa robe et voler ses cheveux ainsi que la mèche cachant son visage. Son œil droit était barré d'une cicatrice verticale et, lorsqu'elle rouvrit les yeux brusquement, Ivanovitch découvrit avec stupéfaction que l'œil était complètement noir. Seul un signe blanc, au centre, irradiait de lumière. Ce regard si étrange et impassible le fixa. Sans comprendre pourquoi, le milliardaire fut empli d'une terreur incommensurable. Une longue chaîne argentée apparut entre les mains de la jeune fille.

    - Âme damnée, l'heure de ton châtiment a sonné. *

    Elle s'élance. Disparue. Inexplicable.

    - Subis les conséquences de tes actes. *

    Réapparue. Derrière moi ? La chaîne... autour de mon cou ?

    - Ressens la douleur que tu as infligée à tes victimes. *

    L'œil noir brille.

    - Paye pour tes crimes ! *

    Elle tire. Un coup sec. Je tombe. Non. Juste ma tête. Flot de sang. Noir...

    (* ces paroles seront en russe)

    Elle regarda la tête tomber au sol avec un regard insensible malgré ce qu'elle venait de faire.

    - Eh bien chef, c'est ce que j'appelle du travail expéditif et bien fait, dit une voix rieuse venant de l'ombre d'un recoin.

    Une jeune fille du même âge que son "chef" sortit de l'ombre. Des cheveux blonds, des yeux roses pâles, elle était habillée comme une poupée, en rose et blanc. Derrière elle, une autre demoiselle s'avança. Chacune était la copie de l'autre à la différence que la deuxième avait les cheveux noirs et les yeux violets ainsi que les mêmes vêtements que la première sauf qu'ils étaient dans les tons noirs et violets. Toutes deux avaient un manteau identique, rouge avec le col, le bord des manches et du manteau en noir, qu’elles laissaient ouvert.

    - C'est ce que l'on exige d'un Capitaine, Yoko, retentit une autre voix. Celle d'un homme, cette fois.

    - C'est vrai, on n’a même pas eu besoin d'intervenir, rit la jumelle de Yoko.

    - Sergei, récupère son âme. Yoko, Tsukiko, on a encore beaucoup d'exécution avant de rentrer ?

    Le jeune homme sortit de l'ombre. La vingtaine, grand, les cheveux noirs et ondulés arrivant aux épaules rassemblés en une courte queue de cheval, les yeux bleus clairs. Il portait le même manteau que les jumelles mais avec une capuche de fourrure noire et un pantalon de la même couleur. Un pendentif représentant une faux pendait à son cou. Il s'approcha du cadavre et une petite cage en fer noir apparut dans sa main droite. Des petites boules de lumière sombre ailées voletaient dedans. Il posa sa main gauche sur la poitrine du défunt et la releva. Une autre petite boule de ténèbres sortit du corps étendu et se nicha dans le creux de la main de l'homme qui ouvrit la cage et la poussa à l'intérieur.

    Tsukiko sortit un énorme agenda en cuir brun bourré à craquer de post-it, de feuillets, de cartes de visites, etc... Elle chercha pendant quelques secondes, puis s'arrêta sur une page couverte d'une écriture ronde mais un peu brouillon. Yoko annonça :

    - Non, c'était la dernière pour aujourd'hui, my lady.

    - Yoko, Tsukiko ?

    - Oui ? répondirent-elles à l'unisson.

    - Pouvez-vous me dire pourquoi vous vous évertuez à tenir cet agenda ?

    - Parce que c'est amusant, bien sûr ! S’exclamèrent-elles, tout sourire.

    Leur chef soupira.

    - Bon. Ecartez-vous, je vais ouvrir le portail.

    Alors qu'elle se concentrait et s'apprêtait à effectuer le rituel, une voix retentit.

    - On dirait qu'on s'est fait passer devant !

    Elle se retourna. Un jeune homme tenant un long sabre était aux prises avec Sergei qui, lui, résistait à main nu. Un filet de sang coula de son bras droit, celui avec lequel il bloquait l’arme. Pourtant, son visage n’exprimait rien. Aucune douleur, aucune peur, aucune colère.

    Son adversaire avait un sourire malicieux et espiègle sur le visage. Il avait des cheveux d’or et des yeux d’émeraude. Il était vêtu d’un simple pantalon blanc, bien repassé, et d’une veste chinoise traditionnelle de la même couleur et aussi bien entretenue.

    Derrière lui, un autre homme était apparu. Il était vêtu d’une longue cape noir qui descendait jusqu’au sol. Elle était retenue par une chaînette et les bords étaient brodés d’argent. Une capuche était rabattue sur sa tête, dissimulant ainsi son visage.

    - Tiens, tiens, tiens… Voilà nos amis les Anges ! dit Scar, narquoise.

    Le blond la regarda, surpris.

    - Oh ! Mais ne serait-ce pas le célèbre Capitaine des Traqueurs Parjures, Scarlett ?

    Profitant de son inattention, Sergei se dégagea du sabre d'un mouvement rapide pour sauter aux côtés de son chef. Les deux jumelles restées en arrière se tinrent sur leur garde.

    - On entend parler de vos exploits jusqu'à l'Eden, vous savez ?

    - Oh, je suis connue à ce point-là ?

    - Eh oui, c’en serait presque cruel, déplora-t-il.

    En un éclair, il se retrouva devant elle, malicieux, son visage à quelques centimètres du sien. Il lui releva le menton d'un doigt pour mieux la regarder.

    - Et en plus d’être puissante, célèbre et haut placée, elle est vachement mignonne ! Ce serait un bon parti, hein, Seth ? lança-t-il à son compagnon qui ne lui répondit pas.

    - C’est sûr que je ne pourrai pas en dire autant de vous, rétorqua-t-elle en souriant aimablement malgré la beauté évidente du jeune homme.

    - Et pleine d’humour, avec tout ça.

    - Que de compliments ! Malheureusement, je suis déjà promise, lui sourit-elle.

    Elle actionna son bras et sa chaîne décrivit une courbe entre elle et l’Ange. Cependant, elle ne parvint pas à le toucher. Il disparut et réapparut juste devant son équipier.

    - Déjà promise ? Je suis jaloux. En tous cas, comme on me l’avait déjà dit, votre puissance est impressionnante. Voulez-vous avoir un aperçu de la mienne ? lui demanda-t-il en écartant les bras.

    - Arrête de jouer, Hiro ! Qu'est-ce qu'on fait, pour l'Âme Damnée ?

    Il s’arrêta devant la question de son compagnon.

    - Eh bien, s’ils l'ont déjà récupérée, ce qui est le cas, on ne peut plus rien faire, je suppose. Donc allons informer l'Eternel de notre charmante rencontre, dit-il en souriant, l'air malin.

    Scar ne répondit pas. Son expression avait changé, elle était redevenue impassible.

    - A la prochaine, les Parjures ! Leur sourit-il encore une fois en agitant la main.

    Puis, ils disparurent dans un rayon de lumière. Elle se détourna, se concentra et une lumière blanche jaillit du sol, en même temps qu'un énorme portail noir finement sculpté et entouré de roses noires et rouges.

    - Venez, il faut prévenir le Rédempteur immédiatement.

    Sur ces mots, elle pénétra sans hésitation dans la lumière que le portail avait créée en s'ouvrant. Ses lieutenants la suivirent sans faire de commentaires.

     

     Woili, woilou ^^

    Je posterai la suite bientôt ! ;)


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